UNSA Santé & Sociaux
NON à la baisse des rémunérations pour les malades !

NON à la baisse des rémunérations pour les malades !

L’UNSA Fonction Publique continue de s’opposer à la baisse des rémunérations pendant les congés de maladie.


Après s’être opposée à cette décision injuste dès son annonce et le 5 décembre dernier en appelant les agents publics à se mobiliser, après avoir fait signer une pétition ayant recueilli des milliers de signatures, après avoir voté défavorablement lors du Conseil Commun de la fonction Publique du 11 février, l’UNSA Fonction Publique s’oppose une nouvelle fois, lors du Conseil Commun de la Fonction Publique du 19 février 2025, à ce dispositif fortement rejeté par les agents publics.

 

C’est au Conseil Commun de la Fonction Publique, instance de dialogue social reconnue, que l’UNSA Fonction Publique a choisi de s’exprimer. Elle a décidé de ne pas boycotter le seul lieu de dialogue formel qui permet au gouvernement d’entendre les représentants des personnels. 

 

L’UNSA Fonction Publique dénonce toujours cette baisse des rémunérations des fonctionnaires et des contractuels en cas de congés de maladie ordinaire. En effet, aucun agent ne choisit d’être malade ou accidenté. Elle rappelle que ce sont toujours des médecins qui signent des arrêts de maladie.

 

Jusque-là, les employeurs publics prenaient totalement en charge pendant trois mois le salaire des agents lorsqu’ils étaient malades. C’est donc une perte de droits, d’autant que le gouvernement refuse que la protection sociale complémentaire en prévoyance permette la prise en charge de cette perte de rémunération. Au-delà, cette décision rompt la confiance qui liait les agents à leurs employeurs publics.

 

Pour l’UNSA Fonction Publique, ce n’est pas aux agents ni aux militaires malades de financer encore le déficit budgétaire de notre pays.

 

De plus, cette mesure va impacter la qualité du service public et son attractivité, avec des agents malades au travail ou avec des postes vacants, faute de candidats pour les pourvoir. Pour l’UNSA, la santé des agents doit rester une priorité des employeurs publics.

 

Pour toutes ces raisons, l’UNSA Fonction Publique exhorte le gouvernement à renoncer à cette mesure arbitraire et inéquitable et à revenir sur cette disposition de la loi de finances 2025, dès cette année, dans le cadre d’une loi rectificative du budget.

 

Bagnolet le 19 février 2025

Luc Farré

Secrétaire Général de l’Unsa Fonction Publique

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